En 2014, les financements du groupe Proparco ont atteint 546 millions d’euros pour l’Afrique subsaharienne, soit 50% de l’ensemble des engagements réalisés par le groupe.
Proparco a financé un prêt d’environ 18 millions d’euros à
Econet Wireless, au Zimbabwe.
Proparco, filiale de l’Agence française de développement (AFD) dédiée au
financement du secteur privé, a franchi en 2014 le cap du milliard d’euros de
financements, soit une hausse de 30% par rapport à 2013, souligne l'institution
dans son rapport annuel publié le 28 mai. Son portefeuille dépasse quant à lui
les quatre milliards d’euros, en hasse de 20% par rapport à l'année précédente.
Avec 38% de ce portefeuille en 2014 (contre 32% en 2013), l'Afrique reste la
première zone d’activité du groupe comparé aux autres continents. Les trois pays
africains où Proparco a été le plus présent l’année passée sont le Kenya (202
millions d’euros en portefeuille), le Nigeria (145 millions d’euros) et le Maroc
(126 millions d’euros). Du côté des nouveaux engagements, le Nigeria représente
la part la plus importante de signatures (131 millions d’euros) par rapport à
l’ensemble des signatures réalisées en 2014. Les financements du groupe Proparco
ont atteint 546 millions d’euros pour l’Afrique subsaharienne, soit 50% de ceux
réalisés par le groupe.
L'année dernière, Proparco s’est principalement focalisé sur l'énergie et sur la
banque, ces deux secteurs s'inscrivant respectivement dans sa stratégie de
lutter contre le réchauffement climatique et de favoriser l’inclusion financière
des populations à faible revenu. Le groupe a également renforcé sa présence dans
les pays “en sortie de crise” et “à faibles revenus”, comme le Zimbabwe, en
accordant par exemple un prêt d’environ 18 millions d’euros à Econet Wireless,
filiale de l’opérateur télécoms Econet. Une opération destinée à encourager le
déploiement du service de mobile banking Ecocash.
"Social business"
« Notre stratégie pour la période 2014-2019 a été construite autour d’une grande
finalité : promouvoir une croissance sobre en carbone et bénéficiant au plus
grand nombre. Nous avons une conviction à Proparco : le secteur privé est un
levier essentiel pour atteindre les objectifs de développement durable dans les
pays du Sud. », estime Claude Périou, le directeur général du groupe, cité dans
le rapport.
Ainsi, conformément aux objectifs et aux ambitions affichés, l’Afrique
demeurera, en 2015, la principale zone d’activité de Proparco. Le nombre
d’opérations en fonds propres (l'organisme propose également des prêts et des
garanties) devrait encore augmenter et un accent particulier sera mis sur le
développement du “social business”, par des interventions auprès des entreprises
relevant de l’économie inclusive.
Le groupe Proparco dispose actuellement de cinq représentations locales en
Afrique subsaharienne (Abidjan, Douala, Johannesbourg, Lagos et Nairobi).
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