L'entrée en production de nouveaux champs et la réactivation de certains sont à l'origine de cette performance inédite depuis 2002. Elle illustre la tendance haussière de la production dont le pic devrait se situer en 2016, selon la Société nationale des hydrocarbures (SNH).
Le Cameroun vise un pic de production de 57 millions de barils en 2016.
Une barre symbolique franchie. Durant le premier trimestre 2015, la production
pétrolière camerounaise est repassée au-dessus des 100 000 barils par jour,
indique la Société nationale des hydrocarbures (SNH) dans un document publié le
02 juin, à l'issue du premier conseil d'administration de l'année. Si le
communiqué ne donne aucune indication spécifique, cette performance est à mettre
à l'actif de l'entrée en production du champ de Dissoni, la réactivation de
celui de Lokélé et l'utilisation des techniques de récupération permettant
d'optimiser les champs matures du bassin du Rio del Rey.
Tendance haussière
L'on est certes loin du record de 186 000 barils par jour de 1985, mais
il faut remonter à 2002 pour atteindre le niveau actuel. En outre, l'annonce
illustre la tendance haussière de la production entamée depuis 2012.
Selon l'entreprise publique, le Cameroun a respectivement produit 24,4 et 27,5
millions de barils en 2013 et 2014. Elle s'attend à une hausse de 12,9 % cette
année et prévoit un pic de production de 57 millions de barils en 2016, suivi
d'un déclin sauf si les explorations en cours débouchent sur une nouvelle
découverte.
Ces prévisions optimistes pourraient toutefois d'être contrariées par la
conjoncture ambiante. "La baisse significative des cours du brut n'a pas incité
à maintenir le niveau de production des nouveaux puits ni à améliorer les
rendements des puits existants, notamment dans les champs de Dissoni, Iroko et
Lokele", relève la dernière livraison de l'African Economic Outlook.
Leader en Afrique centrale au dernier classement des 500 premières entreprises
africaines établi par Jeune Afrique, la SNH a réalisé un chiffre d'affaires de
plus de 2 milliards de dollars en 2013, pour un résultat net de 24,4 millions de
dollars.
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