Le groupe énergétique algérien Sonatrach a résilié le contrat conclu avec le groupe français d’ingénierie Technip pour la réhabilitation de la raffinerie de Sidi Arcine près d’Alger. Depuis, les deux entreprises sont en conflit.
La Sonatrach a résilié le contrat conclu en 2010 avec le groupe français Technip pour un montant d'un milliard de dollars (880 millions d'euros). Technip avait trois ans pour réhabiliter une partie de la raffinerie de Sidi Arcine dans la banlieue d’Alger afin d'augmenter sa production d'un tiers. Les carburants raffinés devaient aussi répondre aux normes internationales. Construite en 1964, cette raffinerie produit 2,7 millions tonnes de pétrole par an.
Mais, selon le quotidien El Watan, quand Technip s'est aperçu que les travaux étaient beaucoup plus importants que prévu, compte tenu de l'état des canalisations, les relations entre le groupe d'ingénierie et la Sonatrach se sont rapidement détériorées. Une bataille de procédure s'est engagée au terme de laquelle la Sonatrach a finalement résilié le contrat.
L'histoire ne s’arrête pas là, car le géant pétrolier algérien a l'intention de demander des dédommagements à hauteur de 1,3 milliard d'euros et a transmis le dossier à l'arbitrage international.