En 2015, 625 000 tonnes de noix de cajou ont été récoltées en Côte d'Ivoire. Malgré une nette progression de la production, le taux de transformation de cette matière agricole reste faible.
La récolte d’anacarde (noix de cajou) en Côte d’Ivoire a atteint 625 000 tonnes
en 2015, soit un bond de plus de 11 % par rapport à la saison 2014 a indiqué le
27 juillet l’agence Reuters citant un communiqué du gouvernement ivoirien. Les
exportations de cette matière première ont rapporté 337 milliards de F CFA (514
millions d’euros) en 2015, note la même source. Selon les chiffres du ministère
ivoirien de l’Agriculture, la production annuelle avait atteint 560 000 tonnes
de noix brutes de cajou et rapporté 221, 7 milliards de F CFA à l’exportation
l’an dernier.
Lacunes
Premier producteur mondial de Cacao, la Côte d’Ivoire est également le premier
producteur africain de noix de cajou et le deuxième à l’échelle mondiale
derrière l’Inde et devant le Vietnam. Le pays a enregistré une forte croissance
dans la production brute d’anacarde (16,84 % en moyenne par an entre 2001 et
2013 selon le rapport mondial Cashew Handbook 2014 – PDF). La Côte d’Ivoire
accuse néanmoins des lacunes en terme de productivité et de transformation de
cette matière agricole.
Selon les chiffres du rapport Cashew Handbook 2014, environ 540 kilos d’anacarde
sont produits par hectare en Côte d’Ivoire, contre une moyenne mondiale
supérieure à 800 kilogrammes. Par ailleurs, plus de 90 % des noix de cajou
ivoiriennes sont exportées à l’état brut. Dans le cadre du Projet d’appui au
secteur agricole, les autorités ivoiriennes se sont fixées pour objectif
d’atteindre un taux de transformation de 15 % à 35 % d’ici à 2016.
Selon le Conseil du Coton et de l’Anacarde, la culture de la noix de cajou fait
vivre environ 2,5 millions de personnes et occupe près de 250 000 producteurs en
Côte d’Ivoire, rappelle une note du gouvernement ivoirien.
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