Devinez en 13 questions si le président
français fait mieux ou non que ses prédécesseurs dans sa politique africaine.
Depuis le début de son mandat, François Hollande s’échine à rompre avec les
liens étroits, et parfois occultes, qu’avaient noué ses prédécesseurs avec
certains chefs d’Etat d'Afrique francophone. Mais si le président français avait
déclaré en octobre 2012 devant les députés sénégalais: «le temps de la
Françafrique est révolu», la nature des rapports de François Hollande avec ses
homologues africains oscille en réalité selon les pays. Tout récemment, en
octobre 2015, le locataire de l’Elysée a d’ailleurs été vertement critiqué pour
avoir reçu en grandes pompes le président malien Ibrahim Boubacar Keïta. «IBK»,
symbole de la nouvelle politique africaine de la France depuis l’opération
Serval menée au Mali, est pointé du doigt pour entretenir une amitié forte et
pas désintéressée avec Michel Tomi, le parrain corse qui a fait fortune dans le
business du jeu en Afrique et est une figure notoire de la Françafrique.
S’il n’est évidemment pas lié de près ou de loin avec Michel Tomi, François
Hollande côtoie par la force des choses des dirigeants africains qui sont aussi
des figures des années Françafrique. Il a ainsi visité deux pays dirigés par les
mêmes dictateurs depuis les années 1980 - l’Angola et le Cameroun - lors d’une
tournée africaine à l’été 2015, pendant laquelle les intérêts économiques ont
primé sur la question des droits de l'homme et de la démocratie.
Entre petites phrases et déclarations officielles, nous vous proposons donc un
quiz où vous devrez tenter de démêler les citations de François Hollande de
celles de ses précécesseurs au sujet de chefs d’Etat africains pas très
fréquentables. À vous de jouer.
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