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Le groupe international de contact à Antananarivo

Le groupe international de contact sur Madagascar tient sa 3ème réunion. Elle se déroule à Antanarivo, en présence notamment du président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping et du secrétaire d'Etat français à la Coopération, Alain Joyandet. Objectif, évaluer le travail de la médiation en cours entre les principales mouvances politiques malgaches et tenter de mettre fin à la crise politique. Alors que Andry Rajoelina a mis la pression dimanche soir en demandant des garanties écrites à la communauté internationale avant de s’engager dans les Accords de Maputo, on s’interroge sur ce qu’il peut sortir de cette réunion.

Il y a certainement un objectif défini, mais puisque la solution doit venir des Malgaches, tout est encore possible, comme le reconnait un diplomate qui participera à la réunion.

Les quatre délégations représentant Andry Rajoelina et les trois anciens présidents seront reçus tour à tour pour présenter leurs analyses et leurs propositions, sorte de grand oral qui débouchera sur une déclaration de la communauté internationale.

«Ce n'est pas le moment de poser
Mais puisqu’il ne s’agira pas ce jour d’une médiation, que peut-on attendre réellement ? On connait la position officielle des partenaires de Madagascar : le changement de pouvoir survénu en mars dernier est inconstitutionnel, les accords de Maputo sont le seul cadre pour revenir dans le droit chemin.

Le statut important des participants étrangers permettra-t-il d’aller plus loin et d’imposer un scénario? Andry Rajoelina a demandé des garanties, notamment financières pour qu’on l’aide à mener lui-même la transition, mais Jean Ping a déjà rétorqué « que ce n'était pas le moment de poser des conditions, au contraire, ce serait plutôt des concessions qui seraient attendues de la part des acteurs malgaches.»
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