Le chef de l'Etat togolais Faure Gnassingbé a souhaité, de la conférence sur le climat de Copenhague, "des objectifs réalisables", à l'ouverture vendredi de la 24e réunion de la Conférence internationale des barreaux.
Cette conférence "historique" doit "arrêter des objectifs réalisables qui correspondent aux besoins de notre temps et des temps futurs sans porter atteinte à notre droit à un environnement sain", a déclaré Faure Gnassingbé.
Il a qualifié cette conférence de "manifestation concrète de la prise de conscience de la communauté internationale de la gravité des menaces écologiques et des risques énormes qu'elles font peser sur l'avenir de l'humanité".
"Un accord à Copenhague est nécessaire et impératif", a souligné Faure Gnassingbé à l'ouverture de cette 24e réunion des barreaux qui regroupe plus de 400 participants d'une traintaine de pays francophones de différents continents.
Il a justifié sa position par la "survie de l'espèce humaine dans un environnement abîmé par la surexploitation des ressources énergétiques qui sont loin d'être limitées et par un développement frénétique". "L'accord souhaitable sera l'expression de la mondialisation de la solidarité au tour de cet enjeu majeur de climat", a-t-il précisé, indiquant que cela doit conduire les pays les plus industrialisés à "fixer les objectifs clairement chiffrés " pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
Pour le chef de l'Etat togolais, nonobstant leur divergence politique et leur antagonisme économique, les pays les plus industrialisés doivent déterminer le montant des compensations financières qu'ils doivent allouer aux pays les plus pauvres qui subissent l'ampleur des effets dévastateurs.
" Les sacrifices exigés à tous doivent être équitablement répartis entre tous les Etats pour que la Conférence de Copenhague débouche sur le succès espéré", a-t-il souligné, rappelant que le monde assiste depuis des années à des désastres humanitaires consécutifs au réchauffement climatique.
" De nouveaux conflits dont les racines plongent dans la crise écologiques se profilent à l'horizon", a annoncé Faure Gnassingbé.
Il a estimé que ces crises se focaliseront principalement sur l'accès à l'eau potable des populations déshéritées et sur le partage des terres cultivables et de la nouriture entre les réfugiés climatiques et les résidents des territoires où ils se sont installés.
" L'espoir est à portée de main pour un rééquilibrage écologique. Il suffit que tous les peuples et toutes les nations du monde se mobilisent dans un élan solidaire pour dégager une vision commune de la lutte contre le réchauffement climatique et des moyens d'y parvenir", a fait noter le chef de l'Etat togolais.
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