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Guinée : proposition du déploiement d'une force de sécurité

La 9e réunion du Groupe international de contact sur la Guinée, ouverte dimanche à Ouagadougou, a préconisé le déploiement d'une force internationale de sécurité en Guinée afin de protéger les populations civiles.

Première du genre depuis la tentative d'assassinat du chef de la junte Dadis Camara, cette réunion de haut niveau regroupe des diplomates des pays occidentaux, des représentants de l'Union africaine, de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), de membres des Forces vives et du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), et une délégation des Etats unis d'Amérique.

C'est le président de la Commission de la Communauté économique de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le Dr Mohamed Ibn Chambas, qui a préconisé l'envoi d'une force internationale d'interposition en Guinée, afin non seulement d'assurer la protection des populations civiles mais aussi d'éviter que la région ne soit déstabilisée par une crise trop prolongée.

Le Dr Ibn Chambas a demandé au CNDD de respecter leur engagement de départ à leur prise de pouvoir à savoir ne pas se présenter aux prochaines échéances à venir. Il a dit que ceux qui se sont rendus coupables d'exactions lors des évènements du 28 septembre 2009 à Conakry devront être traduits devant les juridictions internationales.

Selon le Groupe international de contact sur la Guinée, la situation est devenue extrêmement inquiétante depuis la tentative d'assassinat sur le chef de la junte, Moussa Dadis Camara

Selon une responsable de la Confédération générale du Travail de la Guinée, Radiatou Ba, c'est une situation jamais vu dans le pays.

Pour les forces vives, cette rencontre présente un nouvel espoir de sortie de crise. De l'avis d'un leader de l'opposition Sydia Touré, "nous espérons que c'est une occasion pour trouver des solutions aux maux afin de sortir le pays de la crise".

Pour le chef de la délégation du CNDD, Moussa Kéita, il est trop tôt pour se prononcer, car "il ne faut pas aller vite en besogne; de toute façon, les débats vont continuer et au moment opportun, la presse sera imprégnée de la situation".

Au menu de cette rencontre qui ne durera qu'une journée, il est prévu des audiences avec le président Blaise Compaoré, facilitateur de la crise en Guinée, une rencontre avec chacune des forces politiques en présence et une conférence de presse.

French. News. Cn
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