Les familles des trois mouvances bloquées à l'extérieur par le ministère malgache de la Sécurité Intérieure exigent le retour immédiat à Madagascar de leurs proches.
Citant les articles 9 et 13 de la déclaration universelle des droits de l'homme, les familles, dirigées par Mme Thérèse Zafy, la femme de l'ancien président Albert Zafy, ont déclaré dans un communiqué de presse rendu publique lundi après midi que l' interdiction du retour au pays de leurs proches est une entrave aux droits de l'homme.
Elles ont lancé un appel à leurs compatriotes d'être solidaires avec eux pour réclamer le retour de leurs proches, qui sont actuellement bloqués à Pretoria, en Afrique du Sud, ainsi que pour le respect de la liberté et des droits humains.
Appelant les malgaches à être calmes, l'épouse de l'ancien président, a exhorté les résidents de la grande île de l'océan Indien à unir leur force pour faire régner la sagesse malgache.
Les familles des interdits se sont également montrées reconnaissantes au gouvernement mozambicain et celui de l'Afrique du Sud pour la prise en charge des délégations qui sont en séjour forcé en Afrique du Sud depuis samedi.
Des mesures adéquates seront prises conformément à l'évolution de la situation, si le gouvernement ne règle pas le problème le plus tôt possible, ont déclaré les familles sans avoir ni précisé une date butoir ni dévoilé ce qu'elles concoctent.
Le ministre de la Sécurité Intérieure, Organès Rakotomihantarizaka, a indiqué dans une note d'interdiction, que son ministère a du interdire le retour des délégations pour assurer leur sécurité.
Pourtant la cause du blocage des délégations malgaches à l' étranger est leur déplacement à Maputo le 4 décembre pour discuter de la distribution des postes ministériels, ce qui n'était pas agréable au président de transition Andry Rajoelina.
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