L'Assemblée nationale togolaise a adopté vendredi à son siège à Lomé, la loi des finances gestion 2010 qui se chiffre en dépenses à 499,725 Milliards F CFA et en recettes à 432, 664 Milliards F CFA.
Les députés de l'opposition (CAR et UFC) ont voté contre, rejetant le projet de budget. Seuls les députés de la majorité Rassemblement du Peuple Togolais (RPT, le parti au pouvoir) ont voté pour, a rapporté l'Agence Savoir News.
La séance a été dirigée par le président de l'Assemblée nationale, Abass Bonfoh, en présence du ministre de l'Economie et des Finances, Adji Ayassor, et de ses collaborateurs, ainsi que les directeurs des régies financières.
Pour le président du groupe parlementaire RPT, Dama Dramani, le projet de budget 2010 est "assez réaliste".
Le président du groupe parlementaire UFC (opposition de Gilchrist Olympio), Jean-Pierre Fabre a estimé pour sa part que le projet de budget n'était pas "à la mesure des défis et des enjeux de l'heure".
"Cette loi est non avenue", a renchéri le président du Groupe parlementaire CAR (opposition de Me Dodji Apévon), Koffi Amégnona.
Le projet de budget 2010 adopté a pris en compte "toutes les modifications qui se sont imposées" au cours de son examen par la Commission des Finances et Echanges du parlement, selon le gouvernement.
La loi des finances 2010 se chiffre en dépenses à 499.725 528 000 F CFA et en recettes à 432. 664 841 000 F CFA, dégageant ainsi, "un besoin de financement" de 67. 060 687 000F CFA.
Le projet de budget initial soumis par le gouvernement au parlement quelques semaines plus tôt, prévoyait des dépenses totales de 497. 063 349 000 F CFA et des recettes de 429. 704 841 000 F CFA.
Pour le ministre de l'Economie et des Finances, Adji Ayassor, le projet de loi des finances 2010 est "marqué cette année encore par l'importance des mesures sociales".
"La priorité du gouvernement est de consacrer l'essentiel des ressources aux secteurs sociaux, à l'emploi, à l'apurement de la dette intérieure, au soutien de l'Etat de droit et surtout au soutien aux secteurs de croissance", a expliqué M. Ayassor.
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