Le député national de la province du Bas-Congo en République démocratique du Congo (RDC), Jean-Claude Mvemba, a demandé la constitution d'une commission parlementaire pour enquêter sur le conflit entre la société pétrolière franco-britannique PERENCO, installée à Muanda, dans sa province et la population locale.
Le député national, qui réagissait samedi devant la presse à l'arrestation par les autorités provinciales en début de semaine de 16 personnes lors d'une manifestation contre la pollution de leurs villages par la société PERENCO, a appelé à un dialogue entre les deux parties en conflit et à la libération de ces "compatriotes congolais".
"Les population qui souffrent de la pollution ont droit à revendiquer", a-t-il souligné, avant de demander l'implication dans ce dossier notamment des ONG de l'environnement, des délégués du ministère de l'Intérieur ainsi que des laboratoires spécialisés dans les études de l'impact environnemental, pour un règlement définitif de ce conflit.
Les responsables de cette entreprise ont toujours rejeté les accusations sur la pollution de l'environnement. Pour eux, il n'y a aucune maladie qui soit directement imputable aux activités pétrolières, ni pour les habitants de Muanda.
Selon eux, les services médicaux de PERENCO effectuent 700 consultations par mois pour ses salariés familles, sans avoir diagnostiqué la moindre pathologie liée à la proximité avec les hydrocarbures. Et pourtant, soulignent-ils, sur le plan social, PERENCO a installé des bornes fontaines à Muanda pour permettre à la population d'avoir de l'eau potable, en plus de son soutien logistique aux écoles et centres de santé de cette cité côtière.
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