L'Assemblée nationale soudanaise (parlement) a adopté dimanche à la majorité la nouvelle loi controversée sur la sécurité visant à légaliser et à standardiser les pouvoirs des services de renseignement.
Cependant, environ 20 députés de l'Alliance démocratique nationale (opposition) se sont retirés de la session parlementaire en signe de protestation, a rapporté un correspondant de Xinhua.
Le principal partenaire politique du gouvernement de Khartoum, le Mouvement de libération du peuple soudanais (SPLM), a participé à la session parlementaire mais a voté contre la loi.
La loi accorde à l'organe sécuritaire national les pouvoirs d' arrêter et de fouiller, en plus du droit de consultation et de rassemblement d'informations.
La loi fixe à 30 jours la période de détention, et le chef de la sécurité aura le droit de renouveler la détention pendant une période qui ne devra pas excéder 15 jours s'il y a des raisons acceptables nécessitant le séjour du détenu pendant la poursuite de l'enquête.
La loi sur la sécurité était un des principaux problèmes entre les partenaires au pouvoir soudanais, et le Parti du congrès national (NCP) et le SPLM.
Pour le SPLM, la loi va à l'encontre de ce qui était stipulé dans l'Accord de paix signé entre le nord et le sud du Soudan en 2005.
Le NCP pense qu'il est nécessaire de protéger le pays contre tout danger qui pourrait menacer sa stabilité en accordant des pouvoirs aux organes sécuritaires.
French. News. Cn