« L'avion de la drogue » qui, début novembre 2009, aurait selon l'ONU transporté de la cocaïne de l'Amérique du Sud dans le désert malien avait de faux papiers et des papiers périmés, qui ne lui permettaient pas de voler.
Arrêter l’avion et son équipage, c’est la demande que formule par écrit et depuis novembre, l’agence de l’aviation civile de la Guinée-Bissau à plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest.
Immatriculé à Bissau, précise le même document, l’appareil n’a pas respecté les consignes de navigabilité. Depuis le 31 octobre, le Boeing 727 le plus célèbre désormais au monde, n’avait plus droit de voler. Quand il a posé son ventre dans le désert malien, il circulait donc en toute illégalité. Le sachant, et voulant probablement éviter d’être arrêté en cas de contrôle strict, l’équipage s’est fait établir un autre document venant d’Arabie Saoudite, un faux, pour brouiller les pistes.
Aujourd’hui, le coup de crayon pour reconstituer l’itinéraire de l’avion devient de plus en plus net : Panama, Colombie, plus de trace de l’avion un moment et puis son transpondeur, c’est-à-dire cet appareil qui permet de suivre ses traces, fonctionne à nouveau. On le localise vers le Cap Vert, vers la Guinée Bissau et le Sahara : son terminus.
L’enquête nationale et internationale progresse plutôt rapidement adoptent de plus en plus profil bas.
rfi