Téhéran.Irna . 27 septembre 2009. International. Iran.
L'ambassadeur iranien auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique a assuré samedi que Téhéran œuvrait pour que les inspections internationales puissent débuter "dans un très proche avenir" dans sa deuxième usine.
Ali Asghar Soltanieh, ambassadeur de l'Iran auprès de l'AIEA, a estimé lui que les inspecteurs de l'agence onusienne pourraient rapidement se rendre sur ce site jugeant toutefois que la réaction de l'administration "décourageante" et relevant du "show politique".
L'Iran, qui affirme que son programme nucléaire ne vise que des usages civils, rencontrera jeudi à Genève les puissances du groupe 5+1 (les cinq membres du Conseil de sécurité de l'Onu et l'Allemagne).
Ali Akbar Salehi, qui dirige l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, a affirmé pour sa part que Téhéran s'attendait à ce que la révélation de l'existence de cette seconde usine d'enrichissement serait bien accueillie.
"Nous sommes totalement abasourdis, nous pensions que les pays occidentaux salueraient la décision iranienne".
Se doter de deux sites d'enrichissement est une mesure de prudence compte tenu "des menaces incessantes de certains ennemis", a expliqué Salehi.
"Le site de Natanz dispose d'un système de défense complet, mais avec ce nouveau site, nous excluons le risque que l'activité nucléaire pacifique de l'Iran puisse être suspendue", a-t-il ajouté.
L'existence de l'usine d'enrichissement de l'uranium proche de Qom a été dévoilée dans une lettre adressée par Téhéran à l'AIEA.
Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a déclaré vendredi que le chantier avait débuté il y a 18 mois. Ali Akbar Salehi a précisé qu’ "Il n'était absolument pas nécessaire pour nous de faire une annonce sur ce site, puisque nous sommes à plus d'un an de son achèvement".
Le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) Ali Akbar Salehi, a démenti à la télévision tout caractère "militaire" du second site d'enrichissement d'uranium .
Le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, Ali Akbar Salehi, a déclaré samedi que "le nouveau site sera placé sous la supervision de l'AIEA", ajoutant que l'Iran allait "y enrichir de l'uranium à un maximum de 5%", c'est-à-dire un taux insuffisant pour produire des armes.
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton s'est félicitée de cette décision, soulignant à New York que "toute décision de l'Iran de se conformer aux règles et régulations internationales, et particulièrement celles concernant l'AIEA, est toujours bienvenue".