Les forces de l'ordre ont dispercé lundi quelques dizaines de jeunes manifestants ayant tenté de perturber les travaux de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui venaient de reprendre.

Les manifestants demandaient que le poste de président de cet organe, chargé de l'organisation, de la supervision et de la proclamation des résultats de la présidentielle de février 2010, soit confié à un prélat.

Les travaux de la CENI, qui ont repris lundi, devront aboutir mardi à l'élection d'un nouveau président de cette institution.

Le 15 septembre dernier, Henri Kolani, issu d'un parti extraparlementaire, a été élu à la tête de la CENI. Mais les partis de l'opposition parlementaire ont contesté la procédure de l'élection et suspendu leur participation aux travaux.

Avec la médiation du président burkinabé Blaise Compaoré, les parties ont accepté d'organiser de nouveau l'élection du président de la CENI.

Dans un communiqué conjoint, le Rassemblement du peuple togolais (RPT-pouvoir) et les deux partis de l'opposition parlementaire le Comité d'action pour le renouveau (CAR) et l' Union des forces de changement (UFC) ont déclaré qu'ils n'avaient pas pu trouver par consensus une personnalité devant assumer cette mission.

En conséquence, la CENI devra procéder par vote pour élire un président parmi les membres issus de la société civile, des partis extraparlementaires et de l'administration.

La CENI compte 17 membres avec voix délibératives: 5 pour le RPT, 5 pour l'UFC et le CAR, 3 pour les partis extraparlementaires, 3 pour la société civile et un pour l'Administration.

2009-10-13 french.news.cn