La situation du continent africain sur le plan politique et économique demeure toujours fortement contrastée depuis presque deux ans, a estimé vendredi le chef de la commission de l'Union africaine (UA) Jean Ping.
M. Ping a fait ces remarques à l'occasion de la cérémonie d'ouverture de la 14e session ordinaire de l'Assemblée de l'UA, tenue du 31 janvier au 2 février au Centre de conférence des Nations unies à Addis-Abéba, dont le thème porte sur les "Technologies de l'Information et de la Communication en Afrique: Défis et perspectives pour le développement".
La stabilité politique et les progrès économiques de certains pays, voire de certaines régions, ont à opposer aux reculs enregistrés d'autres pays en matière de respect de la gouvernance démocratique, à la résurgence du fléau des coups d'Etats et à l'effondrement de certaines économies, a précisé M. Ping.
Au cours du sommet de trois jours, les chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres de l'UA devront échanger des points de vue sur la situation actuelle et les perspectives du secteur des TIC en Afrique, une partie cruciale pour le développement des infrastructures africain.
Les dirigeants devront également se pencher sur les principaux dossiers du continent, dont les conflits régionaux, l'intégration politique et économique de l'Afrique, le changement climatique et la position d'Afrique sur les réformes des Nations unies. Une série de rapports seront mis en examen lors du sommet, dont ceux sur l'Année de la paix et de la sécurité en Afrique, le changement inconstitutionnel de gouvernement, le Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique, ainsi que la mise en oeuvre des décisions précédentes du Conseil exécutif et de l'Assemblée.
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