Le Botswana a annoncé vendredi avoir pris la décision de rappeler ses attachés de renseignement et de défense du Zimbabwe après l'arrestation de trois de ses officiers chargés de la protection de la nature il y a deux semaines et le refus de les libérer par Harare.

Le ministère des affaires étrangères du Botswana a affirmé qu'il rappellera les deux diplomates d'ici la fin de février.

"Le gouvernement de la République du Botswana espère que le gouvernement de la République du Zimbabwe ferra de même en rappelant les attachés de son organisation de défense et des renseignements au Botswana d'ici la même période. La position du gouvernement du Botswana est que ces deux postes soient gélés et qu'ils ne soient jamais occupés," a indiqué le ministre botswanais des Affaires étrangères Phandu Skelemani dans une déclaration.

Le Botswana a exprimé sa frustration au refus de son voisin zimbabwéen de libérer trois officiers botswanais, qui auraient traversé sans autorisation vers le Zimbabwe avec des armes de guerre. Ils sont jugés actuellement par un tribunal zimbabwéen.

Skelemani a indiqué que les efforts déployés par le Botswana ont englobé des appels téléphoniques de la part du ministre des Affaires étrangères et du commissaire de police Thebeyame Tsimako à leurs homologues zimbabwéens pour trouver une solution diplomatique à l'amiable.

Le dernier effort en date a été la tentative infructueuse de l'Honnorable vice-président, le lieutenant général Mompati Merafhe, de rencontrer le président zimbabwéen Mugabe lors du récent sommet de l'Union africaine à Addis Abeba en Ethiopie par l'intermédiaire du ministre des Affaires étrangères du Zimbabwe.

french.news.cn