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Niger : quatre partis de l'ex-majorité demandent la libération de Tandjan

Quatre partis de l'ex-majorité au pouvoir au Niger - Daraja, PDP Annour, PMT Albarka et UNI- Indépendants - ont demandé la libération du président déchu Mamadou Tandjan et de toutes les personnes arrêtées dans le coup d'Etat du 18 février.

Dans une déclaration conjointe faite samedi, ces partis ont aussi condamné "le recours aux armes et la violence comme moyen de règlement du différent politique entre Nigériens". Ils ont déploré ce qu'ils ont appelé "la démolition des institutions de la République".

Il s'agit de la première réaction des partis de l'ex-majorité au pouvoir, neuf jours après le coup d'Etat mené par des militaires contre le régime de Mamadou Tandjan.

Le 24 février, un porte-parole du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD), junte militaire, a fait savoir que Mamadou Tandjan, l'ex-Premier ministre Ali Bagjo Gamatié et cinq ministres étaient toujours détenus.

"Ils son retenus pour leur propre sécurité, car ce sont des acteurs clés de l'ancien régime", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse.

Dans la déclaration lue par le président du PMT Albarka Aboulkarim Mamalo, ces partis ont souligné la nécessité d' apprécier la situation politique née du coup d'Etat militaire.

Le coup d'Etat du 18 février était intervenu au moment où la médiation menée par l'ancien président du Nigeria, le général Abdulsalami Abubacar, médiateur de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) dans la crise nigérienne, a été renforcée par le président sénégalais Abdoulaye Wade et un émissaire de l'Union africaine (UA), indique la déclaration des quatre partis.

Ils estiment que le dialogue aurait trouvé une issue heureuse avec l'appui de la communauté internationale, demandant à la communauté internationale d'accompagner "sincèrement" le Niger pour l'atteinte de ses objectifs républicains.

"L'intention d'apaisement de la situation politique tendue exprimée par le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie doit se traduire par des actes concrets", ont-ils relevé.

Les partis signataires de la déclaration disent observer les nouvelles autorités quant au respect de l'impartialité dans la mise en place des futures institutions et au traitement équitable des différentes parties au cours de la période de transition.

french.news.cn
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