C'est dans cette optique de s'expliquer pour se faire comprendre et accepter par ses voisins, qu'une délégation du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD), conduite par le colonel Hassan Mossi, s'est entretenue, le 26 février 2010, avec le président du Faso, Blaise Compaoré.
A leur sortie d'audience, les émissaires de la junte nigérienne ont déclaré qu'ils sont venus expliquer la situation actuelle au Niger. «Il est inutile de dire pourquoi les forces armées nigériennes ont eu à prendre leurs responsabilités», mais il est plutôt nécessaire de dire «ce que nous allons faire après», a indiqué, en substance, le chef de la délégation. Selon le colonel Mossi, la mission de la junte qui a renversé le président Mamadou Tandja, le 18 février 2010, est d'«assainir la situation sociopolitique et économique de notre pays, réconcilier les Nigériens entre eux et restaurer la démocratie».
Il a dit avoir été compris par le président Blaise Compaoré. Avant Ouagadougou, la délégation s'était rendue à Abuja (Nigeria), Accra (Ghana) et Lomé (Togo).
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