Les Etats-Unis ont nié toute implication dans les opérations militaires menées par le gouvernement de transition somalien contre les extrémistes, déclarant qu'ils n'avaient aucun désir d'"américaniser" le conflit en Somalie.
"Nous avons fourni un soutien militaire limité au gouvernement de transition fédéral (TFG) . Nous le faisons avec la ferme conviction que le TFG cherche à mettre fin aux violences perpétrées par l'Al-Shabaab et par d'autres organisations extrémistes en Somalie", a indiqué le secrétaire d'Etat adjoint américain Johnnie Carson.
"Les Etats-Unis ne planifient pas, ni ne dirigent, ni ne coordonnent les opérations militaires du TFG, et nous n'avons pas et ne fourniront pas de soutien direct aux offensives militaires potentielles", a déclaré M. Carson à la presse, lors d'un point de presse spécial tenu au Département d'Etat, réaffirmant que les Etats-Unis soutiennent le processus de paix en Somalie.
Selon M. Carson, les Etats-Unis continuent à appeler tous ceux qui cherchent à instaurer la paix en Somalie à rejetter le terrorisme et la violence, et à participer aux efforts difficiles de stabilisation du pays au profit du peuple somalien.
M. Carson a tenu ces propos alors que le TFG a relancé ses offensives militaires contre les extrémistes islamistes dans la capitale, Mogadiscio, et qu'un officier supérieur américain a affirmé que Washington devrait soutenir le gouvernement de transition pour reprendre Mogadiscio.
William Ward, chef du commandement africain de l'armée américaine, a déclaré lors d'une audience du Sénat que les efforts du gouvernement de transition somalien destinés à reprendre Mogadiscio étaient "quelque chose que nous devrions soutenir".
Les conflits se sont intensifiés ces derniers jours à Mogadiscio, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) déclarant la semaine dernière que quelque 26.000 personnes avaient été obligées d'échapper aux violences dans la capitale depuis le 1er février.
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