Le président de la Haute Autorité de Transition de Madagascar, Andry Rajoelina, a indiqué samedi à Antananarivo que ses négociations avec les trois autres mouvances à Prétoria pour sortir le pays de la crise, tenues du 28 au 3 avril, étaient un échec.

A son retour d'Afrique du Sud samedi après-midi, M. Rajoelina a affirmé qu'il ferait une déclaration d'ici 48 heures.

Il a attribué l'échec des pourparlers à la persistance des autres mouvances dirigées par les anciens dirigeants malgaches Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy, qui exigent l'application des Accords de Maputo et de l'acte additionnel d'Addis Abeba.

Ces accords destinés à mettre fin à la crise prévoient entre autres l'amnistie de M. Ravalomanana et son retour au pays.

"Pretoria était une dernière chance et il n'y aurait plus d' autres, ce n'est plus le moment des persuasions ni des né gociations", a déclaré M. Rajoelina en faisant allusion aux dé clarations de l'ancien président mozambicain Joaquim Chissano, mé diateur de la SADC.

Ce dernier avait soutenu que les négociations entre les quatre mouvances malgaches, en vue d'un nouvel accord sur la sortie de crise et du règlement des questions encore en suspens, vont reprendre dans 15 jours. De son côté, la mouvance Ravalomanana s'est déclarée prête à reprendre les négociations.

A l'aéroport international d'Antananarivo, M. Rajoelina a aussi annoncé qu'il rencontrerait le Premier ministre de transition, Camille Vital, afin de prévenir toutes les entités sur l' instauration d'un gouvernement d'unité nationale.

Jeudi, un officier supérieur de la gendarmerie avait affirmé que M. Rajoelina annoncerait une feuille de route aux forces armé es le 3 mai.

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