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Ali Bongo entame un mandat de sept ans

Ali Bongo a été investi ce vendredi président pour un mandat de sept ans, lors d’une cérémonie boycottée par l’opposition. Il a promis de préserver l’héritage de son père, Omar Bongo, décédé le 8 juin dernier, et s'engage à lutter contre la corruption. Il a confirmé à son poste le Premier Ministre Paul Biyoghé Mba, qui occupait ces fonctions depuis trois mois, dans le cadre de la transition.

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La cérémonie a été très solennelle, impeccablement organisée. Huit chefs d’Etats ont effectué le déplacement, dont ceux du Congo, de la République démocratique du Congo, de Sao Tomé et Principe, du Mali, du Togo, et du Bénin. Le voisin de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema, était l’invité vedette. La France était représentée par son secrétaire d'Etat à la Coopération, Alain Joyandet.

La présidente de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo a rappelé le processus électoral qui a abouti à la victoire d’Ali Bongo mais aussi le long contentieux électoral qui a caractérisé ce scrutin. La présidente de la Cour a ensuite demandé à Ali Bongo de prononcer son serment.

La main levée, il a juré de respecter la Constitution, de garantir l’intégrité du territoire et de protéger les intérêts du Gabon. Il a tout de suite reçu les insignes de Grand Commandeur.

Désormais, les espoirs des Gabonais reposent sur cet homme de 50 ans. Ali Bongo en est conscient. Il a promis la formation d’un nouveau gouvernement dans les prochaines heures. Il est temps de se mettre au travail pour relancer l’économie et appliquer les promesses électorales, a-t-il dit.

Sa déclaration a été saluée par des applaudissements nourris alors que des coups de canon retentissaient à l'extérieur.

16/10/2009 rfi.fr
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