La libération de la Française Clotilde Reiss, détenue à Téhéran depuis juillet 2009, "est consécutive à une médiation entreprise par le chef de l'Etat sénégalais depuis septembre 2009", indique un communiqué du ministère sénégalais des Affaires étrangères publié samedi à Dakar.

Evoquant les étapes de cette médiation entre Paris et Téhéran, le communiqué relève que le président Abdoulaye Wade a évoqué l' affaire Reiss lors d'une visite en Iran en octobre 2009 au cours d' un entretien en tête à tête avec Mahmoud Ahmadinejad.

Le président iranien avait alors "laissé entendre une possible libération de l'universitaire française sous certaines conditions spéciales", ajoute le texte sans donner de précision sur ces conditions.

Le communiqué souligne que les ministres sénégalais des Affaires étrangères Madické Niang et de la Coopération internationale Karim Wade, fils du président Wade, étaient vendredi à Téhéran pour superviser les derniers réglages de la lib ération de Clotilde Reiss. Les deux ministres ont rencontré samedi le ministre iranien des Affaires étrangères avant que "quelques heures plus tard le président iranien annonce publiquement l' acquittement de Clotilde Reiss", ajoute le communiqué.

"Le chef de l'Etat Sénégalais exprime sa gratitude au Guide Suprême de la République Islamique d'Iran, au Président iranien et à l'ensemble des autorités iraniennes pour leur disponibilité constante", indique le communiqué.

Clotilde Reiss avait été arrêtée le 1er juillet 2009 à Téhéran pour espionnage. Il lui était reproché d'avoir filmé des sites classés sensibles et des scènes de manifestations suite aux contestations électorales du 12 juin 2009. Le président Wade a entamé samedi une visite de trois jours en Iran pour participer au sommet du G15.

source: http://french.news.cn/afrique/