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Le développement et les questions sécuritaires au centre des débats du 25ème sommet France-Afrique

Les travaux du 25ème sommet France -Afrique s'ouvrent ce lundi 31 mai 2010 à Nice avec plusieurs sujets d'intérêts communs à l'ordre du jour. Et la France, qui a beaucoup perdu de son influence en Afrique, devra désormais se conformer à la logique du gagnant-gagnant.

Les travaux du 25ème sommet France-Afrique s'ouvrent ce lundi 31 mai 2010 à Nice et ont, à en croire la Tribune d'Algérie, en présence de plusieurs des chefs d'Etat et de gouvernement ainsi que de différents représentants de l'Union européenne, de l'Organisation internationale de la francophonie, de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, de la Commission de l'Union africaine et de la Banque mondiale. La réforme du Conseil de sécurité des Nations unies, la participation active de l'Afrique aux travaux du G8 et du G20, la lutte contre le terrorisme transnational, le changement climatique et la pauvreté, ainsi que le développement économique et la sécurité alimentaire sont, selon la Tribune d'Algérie, autant de questions que le sommet de Nice aura à aborder pendant deux jours.

Pour la première fois, le sommet France-Afrique verra la participation de 150 entreprises africaines et 80 des plus importantes entreprises françaises, en plus des représentants de plusieurs syndicats des deux côtés. Prévu initialement en février dernier à Charm El Cheikh, en Egypte, ce sommet a été reporté et transféré à Nice, Paris ayant refusé la présence du président soudanais Béchir.

GAGNANT-GAGNANT

Les ministres chargés du secteur de l'économie devront discuter des moyens à engager pour faciliter aux petites et moyennes entreprises (PME) africaines un meilleur accès aux financements qui les aideront à se développer, afin de leur permettre d'améliorer leur rendement et avoir la place espérée sur le marché mondial. Le volet de la formation professionnelle au sein des PME africaines ne peut donc être ignoré par les participants au sommet de Nice qui doit déboucher sur des propositions concrètes.

Concurrencée par les Etats-Unis, l'Australie et surtout la Chine, la France, qui a beaucoup perdu de son influence en Afrique devra,désormais, se conformer à la logique du gagnant-gagnant.

Tout compte fait, le président français Nicolas Sarkozy ferait mieux de saisir l'occasion de cette rencontre de Nice pour redorer le blason terni de la France, accusée d'être de mèche avec les dictateurs du continent africain.

SOURCE:http:http:http://fr.allafrica.com/
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