Plus de 200 entreprises françaises et africaines ont adopté lors du sommet Afrique-France de Nice (sud-est) une charte professionnelle pour les investisseurs sur le continent africain, bannissant la corruption et louant la transparence.
Dans cette charte, obtenue mardi par l'AFP, les entreprises s'engagent dans les domaines de la "responsabilité économique, sociale et environnementale". Elles soulignent qu'elles "ne peuvent mettre en oeuvre l'intégralité" des principes de la charte "du jour au lendemain" et que "la responsabilité sociétale de l'entreprise est une démarche progressive".
Les signataires promettent d'abord de dégager "des ressources pouvant, à long terme, contribuer au développement du pays", de "refuser toute forme de pratique corruptive et toute pratique ayant pour objet ou pour effet de fausser la concurrence saine et loyale".
Les entreprises signataires s'engagent aussi à "adopter une bonne gouvernance" et à "sélectionner des partenaires (fournisseurs, sous-traitants) (. . . ) refusant toute forme de pratique corruptive et toute pratique ayant pour objet ou pour effet de fausser la concurrence saine et loyale". Elles s'engagent aussi à "éviter, en toutes circonstances, les conflits d'intérêt réels ou potentiels, et s'assurer qu'ils sont déclarés et non intentionnels".
En matière sociale, les entreprises assurent leur volonté de respecter "l'interdiction du travail des enfants, l'interdiction du travail forcé, la non discrimination, la liberté d'association et la reconnaissance effective du droit à la négociation collective".
Elles promettent aussi d'"améliorer les conditions matérielles de travail, de fournir aux collaborateurs des conditions d'hygiène et de sécurité au moins conformes à la législation locale".
Enfin, dans le domaine de l'environnement, les signataires promettent de "minimiser l'impact des activités de l'entreprise sur l'environnement, notamment, en maîtrisant les consommations d'eau, d'énergie, de matières premières et en respectant les autres usagers de ces ressources".
Les entreprises prévoient enfin de "développer les possibilités de financements en fonds carbone (droits d'émission) comme outils des projets de développement durable".
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