La composition du gouvernement de large ouverture politique au Togo, avec l'entrée au cabinet de sept membres de l'Union des forces de changement (UFC), principal parti de l'opposition, a été rendue publique vendredi par la chaîne de télévision togolaise.

Il s'agit d'une équipe de 31 ministères dont deux ministères d'Etat que dirigera le chef du gouvernement Gilbert Houngbo, reconduit par Faure Gnassingbé qui a été réélu pour un second mandat de cinq à la suite de la présidentielle du 4 mars dernier.

Elle comporte des entrées tout comme des sorties inattendues dans ce gouvernement qui compte outre l'UFC d'autres partis de l'opposition. L'UFC tient des portefeuilles de souveraineté comme la diplomatie togolaise et la communication. Elliot Ohin de l'UFC est devenu chef de la diplomatie au titre de ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.

En entrées inattendues figurent celle de Solitoki Esso, Secrétaire général du Rassemblement du peuple togolais (RPT, au pouvoir), en qualité de ministre d'Etat, ministre de Fonction publique et de la Réforme administrative et le retour de Andjo Tcamdja au poste de ministre des Travaux Publics cédé par Comlan Kadjié.

En sorties inattendue, c'est le départ Gilbert Bawara du ministère de la Coopération et celui de Oulegoh Kéyéwa du ministère de la Communication et de la Culture.

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