Port Louis — La Cour européenne des droits de l'homme devrait, en effet, se prononcer sur l'affaire du droit de retour des Chagossiens à l'archipel des Chagos dans deux mois. La nouvelle administration libéro-démocrate-conservatrice ne semble pas vouloir s'attarder avec le dossier des Chagos. Il se pourrait que l'on assiste à un dénouement rapide.
La Cour européenne des droits de l'homme avait précédemment proposé que cette affaire du retour des Chagossiens sur l'archipel soit réglée à l'amiable. Il se pourrait que la nouvelle administration britannique, formée des libéraux démocrates et des conservateurs, choisisse cette option tout en apportant de nouvelles propositions aux Chagossiens et au gouvernement mauricien. Ces derniers souhaiteraient rencontrer le gouvernement, et c'est à l'issue de cette rencontre qu'on aura des indications sur la suite des événements.
Par ailleurs, des membres du Foreign Office britannique ont déclaré à des journalistes du Guardian qu'il se pourrait que le Premier ministre Navin Ramgoolam fasse une brève visite à Londres à la fin de la semaine prochaine. Une occasion en or pour que les négociations reprennent.
La nouvelle administration libéro-démocrate-conservatrice ne semble pas vouloir s'attarder avec le dossier des Chagos. Selon la presse britannique, le nouveau gouvernement voudrait que cette affaire soit réglée au plus vite. Les dirigeants des partis au pouvoir l'avaient d'ailleurs publiquement déclaré lors des discours pré-électoraux.
En sa qualité de secrétaire des Affaires étrangères britannique, William Hague a indiqué dans une réponse à une lettre d"un supporteur de longue date de la cause chagossienne: «Je peux vous assurer que si je suis élu ... nous allons travailler pour assurer un règlement équitable de ce long litige», peut-on lire dans cette correspondance que le journal britannique The Guardian aurait intercepté.