Le président du Faso, Blaise Compaoré, président du Conseil national de lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles (CNLS-IST), a dirigé vendredi à Ouagadougou, une session extraordinaire portant sur l' examen approfondi du document provisoire du CNLS-IST 2011-2015.
Plus de 204 milliards de F CFA, rappelle-t-on, sont nécessaires pour la mise en oeuvre du plan de riposte contre le VIH/Sida au Burkina Faso qui fait face à des difficultés de financement. Cette 2e réunion de l'année 2010 du CNL-IST fait suite à sa première session ordinaire tenue le 14 mai dernier qui était consacrée au plaidoyer pour une grande mobilisation des ressources pour le financement du troisième cadre stratégique de lutte contre le sida en cours de finalisation.
Cette raréfaction des ressources, note-t-on, est due à la crise financière et à la baisse de la priorité accordée au VIH/ Sida au niveau mondial. Face à cette situation, une bonne intégration de la lutte contre le VIH/Sida dans un système global de santé s'est avéré nécessaire. C'est pourquoi, le Conseil national de lutte contre le VIH/DSida a insisté pour un examen approfondi du nouveau cadre stratégique 2011-2015.
Outre l'examen du document projet, fruit d'un processus participatif, cette session extraordinaire va donc se pencher sur les orientations stratégiques et les priorités, le financement du cadre stratégique de lutte contre le sida et ses modalités de mise en oeuvre (cadre international et organisationnel, stratégie de suivi-évaluation, analyse et gestion de risques).
Dans son mot introductif, le président du Faso a invité les participants à apprécier les propositions contenues dans le document et à faire des recommandations qui permettent de l' enrichir ; car une fois enrichi, il sera validé par les membres du Conseil national, puis adopté par le gouvernement.
Le président Compaoré a aussi insisté sur le fait que la présente session se tient dans un contexte de raréfaction du financement de la lutte contre le Sida. A cet effet, il a traduit sa reconnaissance aux partenaires techniques et financiers pour leur humanisme et réaffirmé la détermination des acteurs nationaux dans la lutte contre la pandémie du Sida au Burkina Faso.
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