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Le secrétaire général de l'Élysée en visite à Alger

Claude Guéant, le secrétaire général de la présidence française, a rencontré le président Abdelaziz Bouteflika et plusieurs de ses ministres, dimanche à Alger. Une visite destinée à réchauffer les relations entre les deux pays.

À l’occasion d’une visite de travail à Alger, dimanche, le secrétaire général de l’Élysée, Claude Guéant, s’est entretenu avec le président algérien. Étaient également présents le Premier ministre Ahmed Ouyahia, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, et le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel.

Claude Guéant était, lui, accompagné de Jean-David Levitte, le conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy. Comme en février dernier, cette visite de travail était censée détendre les relations franco-algériennes. Même si le président français ne se fait guère d’illusion sur le temps que cela prendra : lors du sommet de Nice, le 30 mai dernier, Nicolas Sarkozy s’était réjoui de la présence de son homologue algérien, tout en reconnaissant qu’il faudrait du temps pour apaiser les tensions entre les deux pays. « Est-ce qu'il suffit que le président Bouteflika participe au sommet Afrique-France pour que, d'un coup, tout s'éclaire dans la relation entre la France et l'Algérie ? Je crains de ne pas avoir exactement le même optimisme. Il faudra encore du temps », avait-il déclaré.

Crispations multiples

Le président algérien n’a, de son côté, toujours pas fixé de date pour une prochaine visite d’État en France : sa venue, initialement programmée en 2009, a été reportée puis différée sine die, sur fond de divergences non soldées autour de la colonisation française. Lors d'une visite en Algérie fin 2007, Nicolas Sarkozy avait fermement dénoncé le système colonial « injuste par nature » mais refusé toute idée de « repentance ».

Les relations entre les deux pays s’étaient également crispées au sujet du diplomate algérien Mohamed Ziane Hassani. L’homme est aujourd'hui témoin assisté dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de l'opposant Ali Mecili, en 1987 à Paris. Autre affaire, qui avait fait des vagues : celle concernant l'assassinat des sept moines de Tibéhirine, en 1996.

Plus récemment, des députés algériens ont déposé une proposition de loi « criminalisant » le colonialisme. Et l’Algérie a vivement critiqué le fait que la France l’ait inscrite, en janvier dernier, sur la liste des « pays à risques » en matière de transport aérien. (avec AFP)

source:http://www.jeuneafrique.com
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