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Le Maroc mène une guerre sans merci contre les groupes terroristes

Une année après le démantèlement du réseau terroriste opérant entre l'Espagne et le Maroc, les services de sécurité marocaines viennent d'annoncer avoir démantelé un réseau terroriste, dirigé par un ressortissant étranger de nationalité palestinienne.

Selon un communiqué publié lundi par le ministère marocain de l' Intérieur, ce réseau, composé de 11 individus adeptes de la pensée takfirie jihadiste, projetait de commettre des actes terroristes à l'intérieur du territoire national.

Cette annonce intervient une année, jour pour jour, du dernier démantèlement de la cellule terroriste composée de trois frères de nationalité espagnole, conduite par le dénommé Abou Yassine, condamné à deux ans de prison ferme dans le cadre du réseau terroriste baptisé Ansar Al Mahdi, démantelé en 2006.

Les mis en cause ont été accusés de "constitution d'une bande criminelle, préparation d'actes terroristes, collecte de fonds pour leur utilisation dans des actes terroristes, trafic de drogue, vol de voitures et falsification de documents des véhicules".

Ils avaient tissé des rapports avec d'autres acteurs actifs dans le trafic de tout genre au Maroc et qui avaient noué par opportunisme des relations commerciales avec le terroriste français Robert Richard Antoine Pierre, Alias Abou Abderrahmane au Maroc.

Sur le plan international, une connexion de cette cellule se dégage à travers les liens de son leader Abou Yassine, avec les activistes d'une structure terroriste en Suède et des marocains afghans.

Depuis les attentats-suicides du 16 mai 2003, qui ont tué 45 personnes à Casablanca, le gouvernement marocain mène une guerre sans merci contre les groupes salafistes dont certains éléments échappent encore à la longue série d'arrestations.

De multiples pistes ont conduit aux mouvements islamistes radicaux : Assirat Al Moustakim, Al Hijra wa Takfir et la Salafia Jihadia, trois filières des émirs sanguinaires.

Si l'on en croit les actes d'accusation rendus publics lors des premiers procès et ceux en cours, plusieurs centaines d'intégristes marocains, aujourd'hui sous les verrous, seraient affiliés à la Salafia Jihadia et au Groupe islamique combattant marocain (GICM), dont les liens avec Al Qaïda n'ont jamais été démentis.

Une enquête avait également révélé que certains terroristes ont des liens avec le groupe dit "Assirat Al Moustaquim". Un mouvement qui s'était fait connaître en février 2002, quand certains de ses membres avaient lapidé un homme à Sidi Moumen.

Dès la fin du mois d'avril de la même année, le chef présumé du mouvement, Zakaria Miloudi, 37 ans, était arrêté. Son procès, ainsi que celui de 13 autres hommes, s'est tenu à Casablanca et, en janvier 2003, l'un d'entre eux, Adil Bachar, a été condamné à 20 ans de prison pour "homicide volontaire avec préméditation et guet-apens".

Des interpellations ont été opérées dans les rangs d'intégristes de la Salafia Jihadia. Ces terroristes s'apprêtaient à commettre des attentats à l'explosif dans plusieurs villes du Maroc.

Une autre cellule de ce mouvement salafite, composée de vingt- quatre personnes, a été démantelée à Rabat. Parmi les individus arrêtés, deux soeurs avaient été approchées pour exécuter des actes de sabotage contre des cibles identifiées, dont un supermarché au coeur de la ville de Rabat.

En 2008, les services de police ont démantelé une structure terroriste, composée de 26 personnes de nationalité marocaine, ayant des ramifications internationales. Cette cellule dormante était spécialisée dans le recrutement et l'acheminement de volontaires vers l'Irak et opère dans certaines villes et localités marocaines.

french.news.cn/afrique/
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