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Afrique: continental stars

La plupart des sélections africaines ont peut-être déçu dans cette Coupe du monde, mais les « Black Stars », elles, impressionnent et vont porter les espoirs du continent jusqu’en quart de finale. Après le Cameroun en 1990 et le Sénégal en 2002, le Ghana est la troisième équipe africaine de l'histoire à se hisser à ce stade de la compétition.

Force collective

Ce billet, les Ghanéens l’ont obtenu au bout d’un match à rebondissement face à une vieille connaissance : les Etats-Unis, qu’ils avaient déjà éliminé en 2006.

Brillants en première mi-temps, les Ghanéens ont d’abord fait une nouvelle démonstration de leur force collective (une constante depuis le début de la compétition). Mais c’est un exploit individuel, celui de Kevin Prince Boateng, parti du milieu de terrain avec deux défenseurs à ses trousses, qui permet de mener au score dès la 5e minute de jeu, après une frappe sèche et précise.

Né en Allemagne, ce milieu de terrain de 23 ans aurait pu ne pas faire partie du groupe. Boateng avait commencé sa carrière d’international pour l’équipe d’Allemagne chez les jeunes, avant de décider de rejoindre la nation de son père, en juin 2009.

Ses coéquipiers vont tenir sans problèmes majeurs jusqu’à la mi-temps, mais c’est au retour des vestiaires que les choses se compliquent. Les Américains, très affutés physiquement, poussent et obligent le Ghana à reculer. Le gardien, Richard Kingson, autre héro ghanéen de la soirée, s’illustre alors par plusieurs arrêts déterminants.

Mais les États-Unis finissent par concrétiser leur domination, en obtenant un penalty sur une faute du jeune Jonathan Mensah. L’icône de la sélection américaine, Donovan, se charge de le transformer d’un tir qui touche le poteau.

Exploit individuel

Les choses paraissent alors bien compliquées pour des « Black Stars » légèrement éteintes. Mais à partir dès la 80e minute, les joueurs trouvent les ressources pour relever la tête.

Le regain de forme se confirme dès la première mi-temps des prolongations avec un exploit d’Asamoah Gyan. Le buteur du club français de Rennes réussi un magnifique contrôle orienté de la poitrine sur un très long ballon, résiste à une charge d’un défenseur américain à l’entrée de la surface, avant de crucifier le gardien d’une très belle frappe du gauche. Vaincus, les États-Unis ne pourront plus revenir dans cette partie.

Mais cette qualification n’est peut-être pas la fin de l’histoire. En quart de finale, le Ghana fera face à l’Uruguay, une équipe qui a prouvé sa solidité lors de ses quatre premières rencontres, mais qui n’est certainement pas la plus dangereuse à ce stade de la compétition.

jeuneafrique.com
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